La violence psychologique peut se repérer objectivement à certains types de discours adressés à autrui, ainsi qu’à des comportements visant à contrôler l’autre, et ce en l’absence de toute violence physique avérée. L’impact de cette violence fait que l’on perd sa dignité, son intégrité, son sentiment de sécurité.
L’enfant ayant vécu cette violence développe, en devenant adulte, une hyperadaptation aux moindres désirs d’autrui, au risque d’être dans l’oubli de soi. Pour la personne, il reste alors essentiel de ne jamais contrarier quiconque au risque de se sentir en danger. La mémoire traumatique va lui rappeler la sentence infligée à chaque contrariété et pour cela il devient impossible de dire non ou de mettre des limites à une personne, d’exprimer sa volonté, ses désirs et ses propres besoins.
Les personnes toxiques profitent de ces mécanismes pour faire vivre un abus ou une emprise sur sa victime. Le chemin de la résilience permet de passer du statut de victime à celui d’avoir été victime. Aucune violence ne se mérite.